Toujours de bons moments...
Je viens encore de passer quelques jours dans ce magnifique département des Hautes-Pyrénées et comme d'habitude, ce n'est que bonheur et joie.
Avant de prendre la route, j'avais jeté un coup d'oeil à la météo qui annonçait rien de bon mais finalement, à part quelques flocons, le beau temps aura été au rendez-vous. Jamais en dessous de 10° l'après midi et du soleil chaque jour.
Pour débuter, le peu de neige nous a fais migrer vers l'Espagne. Un petit restaurant puis quelques courses. Rien de transcendant mais du moment que nous sommes ensemble, tout va bien. C'est ce qu'on appelle l'amour. La vie est sublimée quand je suis près d'elle....
En peu de temps, je me serai vraiment amusé. Malgré toutes ces années passées dans la région, je n'étais encore jamais monté à Gouaux. Une petite route de 3km en bord de falaise avec un petit murêt et un panorama sublime. La pente tourne entre 7 et 13% suivant les endroits et cela me donne du dénivelé supplémentaire. Rien de mieux pour s'entraîner !!!
Il ne faut pas grand chose pour que je sois heureux. Etre à coté de ma belle bien sur mais profiter d'une belle vue tous les jours me comble de bonheur. Certain pense qu'il n'y a que le fric qui peut rendre heureux. Ce n'est pas ma façon de concevoir la vie...
Je pense que c'est pour ces paysages et ces panoramas que je suis tombé amoureux des Pyrénées. Je pourrais prendre des photos tous les jours, je ne m'en lasse pas.
Mon ami David m'a appelé un matin pour venir rouler avec moi. Il vient tout de même de Toulouse donc cela fait une bonne route mais il adore les Pyrénées et sillone tout le massif dès qu'il en a l'opportunité.
C'est comme ca que je me retrouve à grimper le Peyresourde sous un soleil radieux. Au fil des kilomètres, la température montait pour atteindre tout de même les 22° au sommet. J'avais juste retiré les gants et je dois avouer que j'ai eu trop chaud. Pas simple de faire une telle ascension quand on a uniquement des habits d'hiver. Par chance, j'avais emporté un maillot manche courte et il a remplacé mon thermique long.
Les deux autres ascensions, et oui, j'ai bien dis les deux autres ascensions, se sont déroulées autrement. Avec 17° pour la première, j'avais juste retiré le sous casque et le tour de cou afin d'avoir un peu de fraicheur pendant la montée. Pour la seconde, avec 13° au pied et 11.5 au sommet, j'avais juste enlevé le sous casque. Par contre, pour cette dernière, je me suis bien caillé dans la descente.
Pour les deux premières ascensions, le retour s'est fait par Estarvielle, Loudenvielle, Genos, Avajan puis la vallée du Louron.
J'avais eu en tête de grimper ce col bien avant que David m'appelle mais ce dernier m'a motivé Sans lui, je ne sais pas si j'aurais été jusqu'au sommet. Il faut dire que pour la première virée, j'avais très chaud, je manquais de dénivelé et les jambes ne répondaient pas vraiment. Ce fut tout le contraire lors des deux suivantes.
J'avais choisi ce col car il a l'avantage d'être bien exposé au soleil et la route y est toujours sèche par beau temps.
Les articles se font plutôt rares ces derniers temps et je m'en excuse auprès de mes lecteurs habituels. On me réclame souvent des photos mais je préfère rester modéré pour le moment. Le blog est publique et certaine personne en font la lecture dans le seul but de me nuire. Cela ne durera pas mais je dois faire avec. Je préfère en rire qu'en pleurer !!!
Après cette petite parenthèse, place à nouveau au vélo. Ce bel entraînement dans les Hautes-Pyrénées m'aura permis de faire 575km pour 7035 mètres de dénivelé.
Comme souvent, je dédie cet article à celle que j'aime comme un fou. Tu es mon rayon de soleil et la vie n'a pas la même saveur quand je suis loin de toi...