Fidèles au poste...
Après avoir grimpé le Peyresourde sur une sortie de 60km, je me lance pour un enchaînement Aspin, Hourquette.
Je fais une boucle autour de la maison histoire de m'échauffer et je me lance dans l'ascension de l'Aspin. Il est 11h et le soleil chauffe déjà. La journée est annoncée radieuse et par manque de méfiance, je reviendrai à la maison avec de beaux coups de soleil sur les bras !!!
Dans les gros pourcentages, je teste une nouvelle fois mon plateau de 38 et le résultat est encourageant. Comparé au 42, je bénéficie du pignon de 32 et dans les grosses pentes, ce ne sera pas du luxe. Le pied est avalé rapidement et je paie un peu ces efforts sur la partie ardue. Rien de bien méchant mais je me dois d'apprendre a gérer ces montées irrégulières. Dans le Peyresourde, j'ai approché mon meilleur chrono de 30sec donc le fait de tourner davantage les jambes ne me pénalise pas trop. Il faut juste penser a tomber une ou deux dents dans les passages plus faciles afin de ne pas trop mouliner.
Je prends le temps d'avaler deux tranches de pain d'épice au sommet de l'Aspin, je passe un coupe vent et je file vers Payolle. Arrivé sur le premier plateau de la Hourquette, j'assiste à un spectable magnifique. Une bonne dizaine de chevaux traversent la prairie au galop, hennissant et ruant à tout va. Je n'ai pas eu la présence d'esprit de filmer ce cirque sauvage et je le regrette encore !!!
Un peu plus loin, ce sont les ânes qui m'accueillent. Une mère et son petit puis un groupe de huit adultes. Année après année, ils sont toujours fidèles au poste et je m'en réjouis.
Le reste de la montée se fait en mode touriste. Je ne voudrais pas me cramer après ma sortie calamiteuse de la semaine dernière. Je prends de nombreuses photos et j'admire le panorama de mon coin de paradis comme je l'appelle si souvent. Le gros troupeau de chevaux est aux estives et je ne m'en lasse pas. Chaque été, c'est le même plaisir de les revoir.
De fortes bourrasques me surprennent sur les derniers kilomètres. Je n'avais encore jamais vu pareil vent sur les Pyrénées. Je suis littéralement scotché au bitume. Je gagne tant bien que mal le sommet et je profite de la vue le temps de me ravitailler. Le Pic du Midi est bien dégagé, comme au pied du col. Rien de magique mais toujours aussi beau...
La descente se fera aisément même si je n'aime pas trop ce versant. Malgré un arrêt rapide en pleine pente, je perds un bidon. Le temps de me retourner, je l'entend dévaler la pente entre les arbres. Je ne l'avais pas enfoncé au fond du porte bidon. Ca m'apprendra !!!
Je vous joins une petite photo du panorama que j'ai de bon matin, lorsque je pars faire une petite sortie de récupération. Comment ne pas être aux anges dans de telles conditions !!!
Je terminerai cet article par une excellente nouvelle pour tous les habitués et les amoureux des Pyrénées. Le chalet, au sommet du Peyresourde est de nouveau opérationnel. Quel plaisir de pouvoir à nouveau boire un verre ou manger un morceau dans cet établissement familial, connu pour son accueil chaleureux.
J'allais oublier de saluer celle que j'aime plus que tout, celle qui embellit ma vie jour après jour, celle qui me rend plus fort et plus confiant, celle qui me comble de joie, d'amour et de tendresse, celle qui, par sa simple présence, transforme chaque instant de ma vie en moment de bonheur. Je t'aime mon ange....