Cela ne vous rappelle rien?
Evidemment, vous ne verrez toujours pas le visage qui va avec ces pieds. Il faut dire que la surveillance acrue de certaines personnes n'a pas faibli. De petites gens, funestes et sans intérêt qui s'ennuient à mourir dans leur petite vie minable.
Aller, place au bonheur et aux vancances amplement méritées. Il ne s'agit que de quelques jours mais quel plaisir de se rendre sous le soleil, au beau milieu des champs de lavande, de cerisiers et d'oliviers.
Ce n'est pas notre premier séjour ici et qui sait, le prochain sera peut-être le dernier. Une envie folle de s'éloigner de tous ces malfaisants et de cette haine ambiante. Hop hop hop, je m'égare. J'avais dis, place au bonheur !!!
Notre bonheur, il est là, au pied du Géant de Provence....
Bien sur, il y a le coté paradis cyclistes mais cela ne s'arrête pas à ça pour nous. Ce petit village bourré de charme avec son centre ville bordé de platanes et ses terrasses ombragées nous plais tout simplement. On s'y sent à l'aise.J'aurais tendance à dire qu'on s'y sent chez nous.
Personne à l'horizon pour nous surveiller, pour passer sans cesse devant la maison afin d'avoir encore la sensation de contrôler les autres. Mince, je m'égare encore...
Nos quelques jours sur place ne se résument pas qu'au vélo. Seulement trois sorties avec une petite balade en direction de Beaume de Venise à travers les petits cols et deux montées du Géant. La première par Bédoin et la seconde par Malaucène qui manquait à mon tableau de chasse.
Un soleil radieux nous a accueilli histoire de nous dire, bienvenu à la maison. Plus de 30° chaque jour, pas trop de vent, le pied. Coté logement, nous avons résidés dans une belle chambre d'hôte, en pleine nature, coupés du monde. Les seuls bruits que nous avions, c'était ceux des oiseaux. Stéphanie nous a accueilli en toute simplicité dans son beau domaine. Une grande chambre, un dressing et une spacieuse salle de bain rien que pour nous.
Nous avons profité de la région comme à chaque passage. Quelques petits villages, les champs de lavande, les fruits et légumes succulents, le miel, le nougat, les cerises sans oublier notre glacier adoré. Je ne peux même pas vous décrire ces parfums, ces saveurs. Elles sont à tomber, que dire de plus....
A chaque coupe, je ne peux m'empêcher de prendre une boule de noisette du Piémont. Elle tomberait par terre, je me baisserais avec ma cuillère !!!
Le reste de la carte, tout n'est qu'enchantement. Rocher, tiramisu, pistache grillée, pain d'épice mais aussi lavande, coquelicot, violette, bref, vous l'aurez compris, un choix infini de parfum ou presque...
Cette région est touristique mais offre bien d'autres facettes. Que ce soit en vélo ou en balade amoureuse, le plaisir est au rendez vous. Pourquoi dans ces conditions ne pas joindre l'utile à l'agréable et commencer une nouvelle vie sous de meilleurs auspices, à l'abri des regards.
Coté vélo, ma fois, je me suis éclaté sans pour autant avoir la grande forme. Une bronchite tenace m'a gênée toute la semaine mais la passion est plus forte que ça.
Une première montée du Ventoux par Bédoin car c'est le versant mythique. Après un petit échauffement, difficile d'attaquer cette ascension. Je tousse trop à mon goût mais je n'ai pas envie de renoncer à cette sortie si spéciale. J'en bave mais quel plaisir à l'instant ou la tour se dresse devant moi. Après le chalet, ce n'est que du bonheur. Je trouve le final assez simple comparé aux kilomètres sous la pinède. Bon, les 1500 derniers mètres sont ardus mais quel régal d'évoluer dans ce décor lunaire !!!
La deuxième, je le grimpe par Malaucène. Je n'ai jamais gravi ce versant hormis un passage en voiture et j'avais hâte de me rendre compte de la difficulté que propose ce coté. Je passe à l'aller comme au retour par le petit col de la Madeleine. Deux petites montées sous les pins, un régal pour les yeux. Ma fois, coté difficulé, c'est différent de Bédoin. Un gros passage de 5km ou tu peux souffler un peu avant d'attaquer 3km à 12, 11 et 11. Heureusement, en partant de bonne heure, je bénéficie de beaucoup d'ombre.
Pour la troisième sortie, je repasse par le col de la Madeleine puis prends la direction de Beaume de Venise en passant par les cols de la Chaine et de Suzette. Des petites routes, perchées dans les collines de Provence. Une vue dégagée sur les dentelles de Montmirail offre un point de vue sublime et clos cette belle semaine de vélo....
192km et un peu plus de 4800 de dénivelé...
Pour tous ces moments partagés à tes cotés mon amour, merci, merci, merci. C'est fou d'aimer autant mais que la vie est belle quand elle est vécue ainsi.
Je ne te dirai jamais assez à quel point je t'aime.