L'heure de la revanche a enfin sonné...
Cette montée, je peux dire que je l'attendais depuis trois longues années. En août 2013, avec Pierre, Louis et Damien, nous voulions faire le grand parcours de la Pierre Jacques en Barétous mais un temps exécrable nous avais contraint à l'abandon au sommet de la Pierre St Martin. Pas de passage en Espagne, pas de Port de Larrau ni de Soudet. Retour à la case départ avec 53km et des regrets plein la tête.
Pendant un bon repas à l'auberge d'Arette, j'avais annoncé mon intention de venir laver cet affront dès le week-end suivant mais en arrivant, Pierre nous avais concocté un autre parcours tout aussi bien puisqu'il nous avais conduit sur les pentes d'Issarbe et du terrible Port de Larrau par l'auberge de Logibar.
J'avais donc demandé à Pierre d'y retourner dès qu'une belle journée se présenterait et ce fut le cas hier. Un ciel radieux, du soleil et de la chaleur. Que demander de plus !!!
Après deux heures de voiture, je stationne à Aramits et attend Pierre. Nous donnons nos premiers coups de pédale peu après 8h30 avec encore de la fraicheur. Nous faisons le pied côte à côte puis dans le gros passage offrant tout de même 9,375% de moyenne sur 8km, Pierre me dit d'y aller sans me préocuper de lui. Je l'ai à vue tout le temps de la montée et il me rattrappe lorsque je fais une petite pause photo. Je n'en prend pas énormément mais je suis enchanté de ce panorama. En 2013, nous étions en plein brouillard et je n'avais pratiquement rien vu de ce splendide coin. On voit pas mal de bête sur les pentes de ce grand col. Des chevaux, des vaches et des brebis. Nous finissons ensemble cette première ascension. Une barre, une ou deux photos et nous basculons en Espagne.
Dans les derniers kilomètres...
Vue sur le versant Espagnol...
Je connais déjà ce versant pour l'avoir monté en 2013 lors de notre sortie Issarbe, Larrau, Pierre St Martin. Les paysages sont complètement différents. Cela rend la sortie agréable car à trois reprises, on changera de décor...
La descente est rapide et arrivés au pied, un long faux plat descendant nous attend pour rejoindre les 12km d'ascension de l'Alto Laza. Il fait déjà chaud mais cela reste supportable. La montée se déroule bien et nous discutons pas mal. Une fois au sommet, on avale une barre et nous partons récupérer le dernier col de la journée qui n'est autre que le Port de Larrau. Evidement, rien a voir avec l'autre versant mais avec 35° dans la pente, il va s'avérer difficile pour ma pomme. Pierre, lui, est en très grande forme et n'a aucun souci pour grimper ce col. Je le laisse partir pour monter à ma main. Quelques passages à l'ombre me feront le plus grand bien mais j'en aurai bavé quand même.
On descend sur Larrau afin de boire un verre et de remplir nos bidons. Petite pause dans un bar ou la patronne nous sert un perrier et un coca de 33ml pour la modique somme de 4€. Il est donc possible de gagner sa vie sans arnaquer les gens !!!
Un beau troupeau au col d'Erroymendi, dans la descente du Larrau...
Nous voilà de nouveau en selle. Il nous reste que du plat et du faux plat mis à part la côte de Montory. Un bon kilomètre ou la pente est souvent entre 9 et 10%. Je ne suis pas mécontent qu'elle ne fasse qu'un kilomètre car je n'ai plus de jambe. Nous arrivons à la voiture avec 122km et 2661 mètres de dénivelé.
Rendez vous est pris pour le mois de septembre. Pierre m'a proposé une sortie avec le Soudet et le Bagargui par son versant ardu. J'espère que Louis pourra se joindre à nous.
Nous buvons un verre au bar du village. Je ne m'attarde pas trop car nous sommes de sortie ce soir. Fred et Véro, les propriétaires de l'hôtel des Cîmes dans le Peyresourde nous ont conviés à une petite fête. Ils rendent les clés après 15 ans de vie ici et partent vers un nouveau projet dans la vallée. Une chose est certaine, on sait s'amuser dans le sud ouest. Une buvette, des petits fours, une paella géante et des bandas pour animer toute notre soirée. En voici un petit aperçu....
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Folie Bandas 65...
Merci mon ange pour tous ces bons moments passés à tes cotés. La vie serait fade et sans saveur sans toi. Je t'aime...
