La saison bel et bien lancée...
Ce coup ci, les jambes répondent davantage. Depuis le début de saison, j'ai vraiment bien roulé mais j'ai commencé de doubler les cols bien plus tard que l'année dernière.
Mon premier gros chantier, c'était avec mon ami Damien. Départ d'Ancizan avec l'aspin, le tourmalet puis la hourquette. Le géant s'était transformé en chemin de croix avec un coeur constamment dans les tours. Le plaisir n'avait pas été au rendez-vous, le regard vissé sur mon cardio.
Peu de temps après, je me suis attelé a faire une grosse sortie en solo. Nous devions faire les 3T avec Chris et Pierre mais une organisation de marathon et de trails nous avais contraint a y renoncer. Pour rappel, les 3T, c'est trois cols à plus de 2000m. Tentes, troumouse et tourmalet. Un défi sportif mais également un enchantement pour les yeux. J'aurais approché les 4000m de dénivelé, chose que je vise depuis mon retour aux affaires. Mon accident a radicalement changé l'approche que j'avais du vélo en haute montagne et j'ai du mal dorénavant a me faire mal !!!
Pour cette sortie solo, j'avais enchaîné de bonne heure l'azet, le peyresourde, de nouveau l'azet et l'aspin. Les sensations étaient plutôt bonnes hormis dans la dernière ascension ou la chaleur m'avait bien affaibli. Bon, les 3000m avaient été passés ce jour là.
Mercredi, je me suis fait la hourquette par Guchen puis l'aspin et de nouveau cette magnifique hourquette. Pas de grosses montées mais de bonnes sensations.
Aujourd'hui, je suis parti de bonne heure. Stationné à Payolle, j'étais au pied du tourmalet à 7h50. Montée à la fraîche, tranquille, seul au monde mis à part un papy grimpant à son train. Le rythme cardiaque est excellent, toujours entre 83 et 89% de ma FCMax. Les jambes étant au rendez-vous, l'idée de descendre sur Luz afin d'attaquer une seconde montée se précise. Je grimpe à la fraîche et j'adore ça. Bon, 1h29, ce n'est pas mon meilleur temps mais le principal était de tenir une fréquence cardiaque stable.
Une fois au sommet, je me rends compte que le vent souffle vraiment fort. Si je redescends, je l'aurai dans le pif pendant 19km et cela ne me tente pas vraiment. Je prends donc la décision de retourner sur Sainte Marie de Campan avec deux autres montée en ligne de mire. La route du sud doit également emprunter cette montée de la Mongie et je ne voulais pas être coincé a regarder le peloton passer.
Dès le début de la descente, contrairement à l'ascension, je croise bon nombre de cycliste. Quand je dis bon nombre, j'avoue que j'en avais jamais vu autant dans une montée du Géant. Entre les clubs, les groupes en stage et les amateurs désirant voir passer les pros, il y en avait de partout. Au bas mot, 150 cyclistes....
Arrivé sur Sainte Marie, je repars immédiatement chercher la hourquette. Le rythme est toujours excellent et je me régale. L'ascension se fait tout en douceur, profitant de ce magnifique panorama. Je mange du salé au sommet et je prends de nombreuses photos avec un beau troupeau d'ânes.
De nouveau, je m'engage dans la descente vers Payolle afin de grimper le final de l'aspin. 5km à 7,9% de moyenne qui passeront pas si mal. Il fait plus chaud mais cela reste raisonnable. Je fini ma sortie par un petit tour dans Payolle.
Au final, 83km pour 2493m de dénivelé....
Je vous laisse avec de belles photos mais auparavant, un petit mot pour l'amour de ma vie. Chérie, te voilà libérée de tes chaînes et de ton boulet. Place au bonheur et à la passion. Partons loin d'ici vivre cette idylle et aimons nous a en perdre la tête.