Le Géant d'entrée de jeu...
Me voici de nouveau à Bédoin depuis samedi. J'y resterai 17 jours et cette première semaine sera consacrée exclusivement au vélo. J'ai l'ambition de faire une grosse semaine, une très grosse même. Bon, je reste lucide car je ne dépasse que très rarement les 400km hebdomadaire et ce sera les jambes qui décideront, tout simplement.
Hier, le vent soufflait trop fort. Des bourrasques à tout va, bref pas le pied pour mettre un vélo dehors.
Ce matin, départ à 8 heures en direction des Gorges de la Nesque. Je passe par le pied du Ventoux et rejoins Flassan puis Villes sur Auzon. Un petit peu plus de 19km d'ascension dans la Garrigue, le pied. Il ne fait pas trop chaud et la montée se fait dans un bon rythme même si je prends le temps de profiter du décors.
Dès le sommet atteint, je file en direction de Sault. J'y suis passé hier pour reconnaître la montée du col de Notre Dame des Abeilles par Flassan. Une route étroite, sauvage. Je vais adorer cette ascension. Je l'emprunterai pour me rendre à Montbrun afin de grimper les cols de Macuègne et de l'Homme Mort.
Il y a de la lavande partout dans ce coin. Comment vous décrire ces odeurs à travers mes mots. C'est impossible mais croyez moi sur parole, un véritable délice olfactif !!!
Il est temps de partir à l'assaut du Ventoux. 25,7km d'ascension bien à couvert dans la pinède et plutôt roulant dans son ensemble. Je grimpe assez bien et dans les derniers kilomètres précédent le chalet Reynard, je descends quelques dents et j'appuie un peu plus sur les pédales. Arrivé à l'embranchement, il me reste 6km. Bon, ce n'est pas non plus un périple. Les 2500 derniers mètres sont ardus mais le reste passe bien. Il ne fait pas trop chaud. Le vent souffle mais pas trop. Bref, un temps idéal. Cerise sur le gâteau, alors que je suis à trois kilomètres du sommet, quatre avions de la patrouille de France font un passage en rase-motte au dessus de la tour. Il m'aura fallu 1h36 pour gravir ces 25,7km. Pas si mal pour un cinquantenaire !!!
Je prends le temps de souffler vu qu'a chacun de mes passages en Provence, j'ai une bronchite. Cela ne m'a pas dérangé en montant mais une fois l'effort terminé, j'ai passé de longues minutes a tousser copieusement....
Je m'habille et file dans la descente sur Bédoin. Je m'arrête juste deux fois pour des photos. Après quelques kilomètres en mode tranquille en bas, je rentre avec 100 bornes au compteur et 2034 mètres de dénivelé.
Plus qu'a repartir au charbon demain matin. Je ne sais pas encore ce que je vais faire mais une chose est sure, le plaisir sera au rendez-vous.
Chérie, même si je me sens bien a ne penser et vivre qu'uniquement vélo, tu me manque trop. Dépêche toi de me rejoindre dans notre Provence chérie...
J'en n'oublie pas mes bonnes habitudes avec un premier passage chez notre glacier adoré....