De belles sorties et une folle envie de partage...
Je dois bien reconnaître que je n'écris plus autant d'articles qu'avant sur mon blog et cela me manque. Je ne prend pas le temps de rédiger un petit article à chaque sortie donc je vais essayer régulièrement d'en écrire un long avec de nombreuses photos. Depuis que j'ai changé de portable, j'ai plaisir a prendre des clichés en mode panorama. J'espère qu'elles vous plairons autant qu'elles me plaisent...
Je roule bien plus que les autres saisons et je prends de ce fait plus de temps de repos. J'ai également consacré pas mal de temps à la conception de mon nouveau vélo. Choisir le modèle, la teinte, les bons braquets, les hauteurs de roues. Tout cela prend un temps fou si l'on ne veut pas commettre d'impair. Même si j'ai hésité un moment pour la teinte, cet orange cuivré m'est apparu comme une évidence lorsque je l'ai vu sous différents angles en photo. Pour les braquets, je suis parti sur l'équivalent de mon 650 pour le petit plateau que j'utilise le plus. Pour la plaque, j'aurai 52 dents au lieu de 49 mais il me suffira de monter d'un pignon pour m'y retrouver. La tâche était donc plus simple. Le plus gros dilemme aura été les roues carbones. FKC ne vendant plus de roues alu, il a bien fallu faire un choix entre boyaux et pneus. Mes amis m'ont encouragé a franchir le pas et c'est donc avec une grande appréhension que je me suis lancé dans le boyau. Ce sont des vélos cousus main donc l'enjeu est de taille. Ce serait dommage de se planter dans tous ces choix....
Pour le moment, parlons de mes dernières sorties en montagne depuis mon retour de Provence. Je roule toujours autant et à l'heure ou j''écris ces quelques lignes, les 10000km sont sur le point d'être franchis. Coté dénivelé, les 130000 mètres sont à portée de fusil et pour les cols, j'en suis à 126. Autant vous dire que tous ces records tomberont cette année. Ce n'est pas une nouveauté puisque j'ai déjà amélioré ces marques en 2016 puis en 2017 mais là, le bon en avant sera énorme.
J'ai du jongler avec les étapes du Tour de France car énormément de routes étaient fermées à la circulation. Les coureurs passaient a 9km de la maison le mercredi puis à 2 le vendredi. Avec mon frère qui était près de nous à ce moment là, nous avons privilégié de regarder l'intégralité des étapes à la télévision.
Il y a eu les sorties classiques avec les cols habituels tout proche de la maison mais aussi de belles et grosses sorties. Une première avec mon ami Emmanuel qui nous a conduit au col du Portet et ses 2215m d'altitude. Un col vraiment splendide ou régnait un calme absolu. Pour profiter de cette belle matinée, nous avons enchaîné avec le col d'Azet. Il y en a eu deux autres également avec Michel, mon pote de Bagnères de Luchon. Nous profitons chaque année de ses passages en famille pour grimper quelques cols ensemble. Je lui avait proposé un gros chantier en compagnie de Pierre mais en attendant, nous voulions déjà rouler au moins une fois. Finalement, ce ne sera pas une mais deux sorties que nous partagerons.
Pour la première, nous démarrons de Payolle pour grimper le Tourmalet. Je suis dans un très bon jour mais je reste aux cotés de Michel qui préfère monter tranquille. Je m'éloigne juste de temps en temps pour immortaliser les sublimes paysages qui s'offrent à nous. Michel arrive au sommet en 1h32 et personnellement, il m'aura fallu 1h25. Nous redescendons jusqu'à Sainte Marie de Campan ou nous aurons l'agréable surprise de voir nos amis Louis et Isabelle à la fontaine. Cela fait bien longtemps que nous ne les avions pas vu et c'est un réel plaisir de discuter un moment avec eux. Il est temps à présent de remonter sur Payolle et le sommet de l'Aspin.
Pour la deuxième, je lui avait proposé deux parcours autour de chez lui et il avait retenu le second avec les cols des Ares, Buret, Portet d'Aspet et Menté. On démarre à la fraîche et l'ensemble de ces quatre montées se déroulera plutôt bien. Il y a de gros pourcentages a gérer dans l'Aspet mais cela se passe à merveille. Je suis avec mon TR7 et je ne pense qu'a une seule chose, gérer le freinage avec ces roues carbones. La descente du col des Ares me sert de test grandeur nature mais j'attends celle du Portet d'Aspet pour me faire une idée précise. Là, on ne peut pas tricher. Les pourcentages sont tellement fort que je n'ai d'autres choix que d'appuyer sur les freins. Je suis finalement rassuré en arrivant au pied et la descente suivante ne fera que conforter cette sensation. Toutes ces enfilades de virages et de forts pourcentages du sommet du Menté à Saint Béat sont plutôt techniques et je dois aussi freiner régulièrement.
En haut du Menté, je propose à Michel de boire un verre. C'est à ce moment qu'il me demande si je veux faire le Portillon en plus. Je pense sur le coup qu'il veut grimper le versant de Luchon mais il a dans l'idée de passer en Espagne afin de rejoindre Bossost et de prendre ce Portillon par son versant le plus aisé. Ce sera la seule montée de la journée ou la chaleur se fera sentir. Là, par contre, vous ne verrez pas de photos. Je m'étais fait bouffer les cuisses par des taons sur les sorties précédentes donc j'ai préféré les laisser au repos. Les arrêts prolongés quand on est en sueur sont propices aux attaques de ces vermines....
Depuis cette belle sortie, j'ai grimpé quelques cols avec le TR7. J'ai glané deux records de descente. Le premier dans la Hourquette versant Payolle et le deuxième dans le Peyresourde versant Avajan. Preuve en est que je descends très bien avec ces nouvelles roues. Je m'étais vite rendu compte que je ne freinais pas plus qu'avant mais je n'aurais jamais pensé que je m'y ferais aussi vite. Sur ces dernières semaines, quelque soit le vélo utilisé, j'ai amélioré mes temps de montée dans l'Azet par Génos, le Peyresourde par Avajan et par Armenteule. Le top étant pour l'Azet avec deux minutes gagnées sur une montée de seulement 7.2km à 8.27%.
Bon, j'arrête pour aujourd'hui. Place aux photos que vous aurez surement en vrac. Pensez a cliquer dessus pour les zoomer.
J'ai une liberté totale pour m'adonner à ma passion et y consacrer l'argent nécessaire. Tout cela, je le dois a ma petite fée, mon ange, l'amour de ma vie. Merci trésor de me laisser toute cette liberté. Je t'aime...