Venez découvrir ce blog au fil des jours. Il évoque ma passion effrénée pour les Pyrénées, la montagne, mais également les comptes rendus de mes sorties club, mes entraînements, brevets, randonnées, défis sportifs, sans oublier mes bilans et statistiques. "Les seules limites sont celles que l'on s'impose"

15 Aug

Du côté de Luchon...

Publié par Michel  - Catégories :  #Pyrénées

Hier soir, c'était la fête du village avec un grand repas sous chapiteau. Une fois mangé, je me suis éclipsé vu que j'avais programmé mon réveil à 6h. Sitôt levé, je pointe le nez à la fenêtre et c'est un épais brouillard qui m'accueille. Je prépare mes affaires et j'installe le vélo dans la voiture en attendant le soleil. C'est fréquent d'avoir du brouillard en matinée. Je prend donc le temps de savourer un bon petit déjeuner avec le groupe de motard arrivé hier soir. Ils reprennent la route ce matin en direction de Laruns, passant par l'aspin et le tourmalet.

 

Je décide finalement de passer le Peyresourde, espérant trouver le soleil en Haute-Garonne. C'est plutôt dégagé à mon arrivée mais de grandes nappes de brouillard sont encore accrochées aux sommets.

 

Je prend la direction de Saint-Béat, tranquille, pour attaquer mon premier col. Ce sera le col de Menté et c'est un gros morceau par ce versant. 9.3kms à 9.1% de moyenne. La pente ne laisse aucun répit et les rampes à 10% se succèdent inéluctablement. Au fur et à mesure de l'ascension, le brouillard s'installe. J'ai une pensée pour Eric, mon ami Breton qui n'avait pas vraiment apprécié cette montée, grimpée par mauvais temps. Une fois au sommet, je ne m'attarde pas. Je reste prudent dans la descente car la chaussée est détrempée. Je trouve la région énormément boisée et tout en verdure. C'est peut-être la cause de ces brouillards fréquents...

 

Après avoir rejoint Pont de l'oule, je croise la route menant au col du Portet d'aspet. Je me trouve au pied du final de ce col. Un panneau présente cette montée avec 4.4kms à 9.7% de moyenne. Ce n'était pas prévu mais je ne peux pas laisser passer une occasion pareille. Un tel dénivelé sur une si courte distance, c'est trop tentant...

 

Je passe devant la stèle Fabio Casartelli et les passages abrupts s'enchaînent. Il y en a trois à 17% et je suis obligé de me dresser sur les pédales à plusieurs reprises. Je retrouve le soleil et il est vraiment le bienvenu. Le sommet est sans intérêt donc je redescend immédiatement, les mains sur les cocottes de frein. Avec de tel pourcentage, le vélo prend une vitesse incroyable en un instant...

 

Je reprend ma route pour Luchon avec deux cols à passer. Je passe le premier en quelques minutes. Ce col de Buret n'est qu'une simple bosse. Le second, le col des Ares, est une belle montée de 7kms avec un petit dénivelé, certes, mais pleine de charme. C'est une route étroite encaissée dans la roche, bordée d'arbres. A 2kms du sommet, je double un cyclo d'un certain âge. Échange de politesse et au moment ou j'allais tracer ma route, j'entends, " un titane ? ". Je ralentis et nous discutons matériel, cols de la région, vélo quoi !!!

 

Il me dit que si j'avais envie de faire une halte, il aurait plaisir à m'offrir un verre ou un café. J'accepte volontiers. Une fois installés, nous parlons de ces belles Pyrénées, du Ventoux, des sorties club, de notre passion commune tout simplement. On se quitte à l'entame de la descente. Le retour sur Luchon se fait à un bon rythme. J'avais prévu au départ de grimper le Portillon lors de cette sortie mais la météo capricieuse m'y fait renoncer. Je ne suis pas certain de pouvoir le glisser sur une autre sortie, dommage.

 

97kms pour 1981 mètres de dénivelé en 4h24.

 

Auberge au sommet du col des Ares...

 

Photo0523.jpg

 

Stèle Fabio Casartelli...

 

2046.jpg

 

 

Commenter cet article

À propos

Venez découvrir ce blog au fil des jours. Il évoque ma passion effrénée pour les Pyrénées, la montagne, mais également les comptes rendus de mes sorties club, mes entraînements, brevets, randonnées, défis sportifs, sans oublier mes bilans et statistiques. "Les seules limites sont celles que l'on s'impose"