Venez découvrir ce blog au fil des jours. Il évoque ma passion effrénée pour les Pyrénées, la montagne, mais également les comptes rendus de mes sorties club, mes entraînements, brevets, randonnées, défis sportifs, sans oublier mes bilans et statistiques. "Les seules limites sont celles que l'on s'impose"

31 Aug

Une fin de séjour magistrale...

Publié par Michel  - Catégories :  #Pyrénées

Samedi dernier, après notre déconvenue dans le mauvais temps, j'avais eu l'idée de revenir le week-end suivant afin de terminer ce parcours de la Pierre-Jacques. La décision est prise vendredi avec Louis et Pierre qui souhaitent eux aussi revenir à Aramits. De son côté, Damien ne peut pas être de la partie.

 

J'arrive de bonne heure au point de départ. Louis me rejoint peu de temps après et nous préparons nos affaires en attendant Pierre. Sur ces dernières sorties, je prends mon petit sac à dos. Il est très léger et m'apporte un peu plus d'autonomie.

 

Dès son arrivée, Pierre nous propose de modifier le parcours. Plutôt que de grimper à nouveau la Pierre-Saint-Martin par Arette, il nous suggère d'emprunter la route de la station d'Issarbe, le Port de Larrau par son versant mythique avant de basculer en Espagne pour passer l'Alto Laza et grimper cette fameuse Pierre-Saint-Martin par Isaba.

 

Quand j'avais prévu ce parcours, je savais que je devais choisir entre deux gros morceaux. En passant la Pierre-Saint-Martin par son versant dantesque, j'acceptais de faire le Port de Larrau par son versant le plus facile. Après l'abandon de la semaine dernière et le nouveau programme proposé par Pierre ce matin, je sais dorénavant que j'aurai la chance de visiter ces deux monstres !!!

 

Le parcours devrait être le même à quelques kilomètres près et le dénivelé devrait lui aussi avoisiner la version initiale. Par contre, on se retrouve avec deux gros cols a passer dès le début de la sortie. Je vous montre les profils, histoire de vous rendre compte des pentes qui nous attendent.

 

Station d'Issarbe.

Station d'Issarbe.

Port de Larrau

Port de Larrau

Il fait assez frais quand nous prenons le départ mais les pentes vont nous faire oublier rapidement ce détail. Il nous faut peu de temps pour rejoindre Lanne-en-Barétous. Nous retirons les manchettes et le coupe-vent et c'est parti pour la première ascension de la journée et quelle ascension !!!

 

Les premiers kilomètres sont en faux-plats montant mais une fois que la pente se redresse, les choses sérieuses commencent. Il y a quatre kilomètres très difficiles et ensuite cela se calme un peu. La première partie de la montée est située en forêt et malgré la brume qui bouche en grande partie le paysage, je me régale. L'autre partie est plus dégagée et nous pouvons profiter de quelques points de vue. Pierre monte à sa main en se basant sur son cardio. De mon côté, je grimpe aux côtés de Louis et nous discutons principalement de matériel vélo. Même si les pentes étaient ardues, je n'ai pas trouvé cette ascension éprouvante. On discute quelques minutes au sommet tout en s'habillant. En fait, on a du mal à comprendre qu'une multitude de cyclistes s'amasse sur les pentes du Tourmalet alors qu'il y a des merveilles de la nature comme cette montée d'Issarbe. Bien sur, le Géant est devenu mythique par les passages successifs du Tour de France mais de là a ne pas voir âme qui vive sur toute la montée, c'est incompréhensible !!!

 

Louis et Pierre dans les derniers kilomètres...

Louis et Pierre dans les derniers kilomètres...

Une fin de séjour magistrale...
Une fin de séjour magistrale...
Une fin de séjour magistrale...
Une fin de séjour magistrale...

Il est temps maintenant d'aller chercher ce Port de Larrau. On emprunte les routes du col du Soudet pour rejoindre Sainte-Engrâce puis Larrau. Le revêtement n'est pas très bon mais les kilomètres défilent. On profite d'une alimentation de village pour recharger les bidons. Maintenant, place au plat de résistance. La première partie est vraiment difficile entre Larrau et le col d'Erroymendi. Mis à part le premier kilomètre à 6.8%, il nous faudra batailler sans relâche durant sept kilomètres sur des pentes très rudes. Ensuite, après quelques faux-plats, il nous reste qu'un seul kilomètres à 11.5% de moyenne.

 

Un groupe d'Espagnols grimpe en VTT à faible allure. Ils gardent par contre un bon tempo et arrivent au sommet peu de temps après nous. Le vent est devenu violent sur le final et la descente risque d'être pénible.

 

Une fin de séjour magistrale...
Une fin de séjour magistrale...
On distingue au loin, les pentes du col de Bagargui...

On distingue au loin, les pentes du col de Bagargui...

Une fin de séjour magistrale...
Une fin de séjour magistrale...

Comme prévu, la descente s'avère dangereuse et des bourrasques me pousse au milieu de la route. J'essaie de rouler au bord de la falaise le plus possible mais ce n'est pas simple. Une fois sur le bas, nous rentrons dans une forêt de pins et le vent se calme un peu. Le soleil brille davantage de ce côté de la frontière mais l'air est frais. On grimpe l'Alto de Laza qui ne présente aucune difficulté. Passé ce col, nous rejoignons la ville d'Isaba. C'est une succession de faux-plats descendant et nous prenons rapidement de la vitesse. Un Espagnol se glisse dans nos roues jusqu'à ce que deux autres coursiers nous doublent. S'engage alors une bonne partie de manivelle à près de 50km/h.

 

Le vent ne faiblit pas et l'approche de la Pierre-Saint-Martin se fait difficilement malgré nos relais appuyés. Il nous reste maintenant 15kms d'ascension. Les pentes varient mais rien d'insurmontable. La brume fait son apparition au fur et à mesure de la montée et il fait même froid sur les derniers kilomètres. Je profite d'une pause photo pour remettre mes manchettes. Le panorama change à vue d'oeil et c'est agréable de voir tous ces paysages. 

 

On ne reste pas longtemps au sommet de la Pierre-Saint-Martin car maintenant, le froid est saisissant. Cela ne durera pas car le ciel se dégage dès le début de la descente et nous pouvons nous en donner à coeur joie. Il est vrai que celle de la semaine dernière avait été catastrophique donc il flotte comme un esprit de revanche !!!

 

Route entre Isaba et le pied de la Pierre-Saint-Martin...

Route entre Isaba et le pied de la Pierre-Saint-Martin...

Une fin de séjour magistrale...
Une fin de séjour magistrale...
Une fin de séjour magistrale...
Une fin de séjour magistrale...
Une fin de séjour magistrale...

Ce séjour s'achève de la plus belle des manières. J'ai encore passé une journée sublime avec mes amis Louis et Pierre. Du sport et de l'amitié, que demander de plus !!!

 

Vivement l'été prochain pour de nouvelles aventures...

 

147kms pour 3879 mètres de dénivelé en 7h36.

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S
Concernant votre remarque sur le peu de monde rencontré lors de votre sortie et d'un autre coté des cyclistes qui s'amassent dans le col du tourmalet, je vous trouve un peu catégorique: beaucoup montent ce qu'ils peuvent pendant leurs vacances, nous n'avons pas tous la possibilité de passer beaucoup de temps sur place, il faut donc choisir, et sans hésiter le col du tourmalet est tout aussi beau que ces cols là (d'ailleurs je ne vois rien de particulièrement exceptionnel sur ces photos).<br /> <br /> Sportivement.
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H
Loin de moi l'idée de forcer les cyclistes a faire ce qu'ils ne veulent pas ou ne peuvent pas. Je peux vous dire que si vous aviez la possibilité de monter cette station d'Issarbe, vous verriez que les paysages sont d'une splendeur rare comparé a ceux du Tourmalet.<br /> <br /> Moi aussi, je ne passe pas a côté de ce Tourmalet mais ce n'est pas parce que l'on reste que quelques jours qu'il faut obligatoirement faire Aspin, Peyresourde, bref, les classiques du Tour de France.<br /> <br /> Sur une sortie de 8h au Pays Basque qui est un coin paradisiaque pour le vélo, nous avons croisé a peine 10 cyclistes alors qu'en une heure, j'en vois passer une cinquantaine au pied du Peyresourde. Je trouve cela dommage, c'est tout.<br /> <br /> Vous ne devez pas lire souvent mes articles car vous sauriez sinon que je ne critique pas les autres a tort et a travers.
M
Superbe, et belle revanche, j'ai hâte de retrouver du vrai vélo comme ça et larguer mon HT quotidien...
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L
Aprés avoir fait les 3T(TENTES TROUMOUSE TOURMALET) le 18juin 2015 je confirme que la montée par issarbe est beaucoup plus belle etplus dure que le tourmalet
H
Hello Michel<br /> J'espère que tu pourras partager quelques sorties avec nous tous l'été prochain. Plus on est de fous, plus on rit !!!<br /> <br /> By, Mimi

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